Ski de randonnée en Turquie
Manu et Cédric
Comment résumer un voyage d'une semaine plein d'émotions et d'aventures quand en plus on l'impression qu'il a duré des mois...
Je vais tenter de vous situer le décor.
Tout d'abord, le projet a commencé deux ans plus tôt avec une farouche envie d'aller skier à l'étranger. Manu était déjà aller en Turquie pour skier il y a des années mais il n'a jamais vu les montagnes : froid, neige et tempêtes ont accompagnés son séjour de l'époque. Des années plus tard, l'option tardive en saison nous a été plus favorable.
Fin mars à mi-avril semble être une période très adaptée pour la pratique du ski dans le massif du Bolkar, de l'Aladaglar et sur les volcans Anatoliens.
Je vais tenter de vous situer le décor.
Tout d'abord, le projet a commencé deux ans plus tôt avec une farouche envie d'aller skier à l'étranger. Manu était déjà aller en Turquie pour skier il y a des années mais il n'a jamais vu les montagnes : froid, neige et tempêtes ont accompagnés son séjour de l'époque. Des années plus tard, l'option tardive en saison nous a été plus favorable.
Fin mars à mi-avril semble être une période très adaptée pour la pratique du ski dans le massif du Bolkar, de l'Aladaglar et sur les volcans Anatoliens.

Après une nuit courte mais régénératrice pour la troupe, nous voilà au petit jour au départ du Hasan Dag.
En montant à ce volcan, nous saisissons l'étendue de la plaine anatolienne et la beauté de ces sommets isolés et dominant le plateau qui nous entoure.
Le dénivelé de 1400 mètres est avalé au petit trot et l'altitude du sommet ne paraît pas gêner les efforts de l'équipe.
Nous descendons plus bas que notre altitude de chaussage et nous comprenons déjà que Bilal et Ozgur (nos prestataires sur place) sont d'une efficacité rare.

Après un hammam sur le trajet, nous nous rendons dans le massif du Bolkar. Le massif paraît raide mais Ozgur nous certifie que l'option est bonne. Nous optons pour un repérage pour optimiser nos chances de réussites le lendemain. Bien nous a pris puisque nous prenons un but mémorable pour cause de vent tempétueux à tel point que le minibus tangue dans tous les sens et une marche arrière de 2 km nous ramène au village.
Nous gardons l'option pour le lendemain mais envisageons déjà un plan B au cas où...

Nous partons donc directement vers le massif de l'Aladaglar et les Monts Taurus.
Le vent est moindre en vallée et l'option est excellente. Nous faisons un joli tour dans le massif même si le vent nous contraint à nous arrêter 100 mètres sous le sommet car les gens tombent par terre tant le vent est puissant. Une dénivellation de 1600 mètres est tout de même réalisée.
Nous retournons donc en vallée pour profiter de nos nouveaux quartiers au village de Camardi.

La randonnée du jour est un voyage en soi. Nous montons dans le canyon de Narpuz pour redescendre par le Cimbar canyon.
Les paysages sont toujours aussi féeriques et la descente dans le canyon de Cimbar vaut effectivement à elle seule le voyage.
Le franchissement du col n'est pas une mince affaire et nous sommes confrontés comme toujours à l'inexactitude des cartes.
Le GPS est un compagnon de voyage assez indispensable pour l'évolution dans ce massif.

Une grosse journée quand même avec 1400 mètres de dénivelé.
L'après-midi est consacré à la visite du village, la dégustation de pâtisseries locales en tout genre et à la traditionnelle taille de la moustache....


Le passage de départ est un contournement astucieux du canyon de descente dont seuls les paysages calcaires recèlent.
Une belle descente en neige duveteuse nous ramène aux voitures pour un barbecue dont nous rêvions tous.
Ozgur et ses comparses semblent être de fins télépathes.
Les corps et les esprits commencent à être fatigués et un repérage tardif nous permet d'envisager une sortie plus adapté pour la journée du lendemain pour profiter encore une fois d'une neige poudreuse tombée dans la nuit.

Un moyen de s'acclimater au froid ambiant et de comprendre ce massif dans sa partie Nord peu exploré et dont les informations sont plus que maigres. Nous optons pour un sommet à 3200 mètres d'altitude dont le nom est inconnu mais dont sa descente Nord est une pure merveille de neige froide.

Nous nous rendons par la suite à la station de ski de Erciyes pour tenter le sommet le lendemain.

L'équipe montre des signe de fatigue mais tout le monde arrive au sommet par un temps dégagé, ce qui nous permet d'admirer les massifs traversés ainsi que la ville de Kayseri que nous dominons.


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