Initialement prévu en Italie, ce séjour a dû être adaptée aux maigres conditions d’enneigement dans le Val d’Aosta.
Renseignements pris, il a neigé plus au Nord dans les Alpes. Notamment dans les Alpes bernoises.
Après quelques coups de téléphone à des copains guide, j’opte pour un rayonnage autour de Kandersteg.
La mecque de la cascade de glace en hiver semble adapter à la réalisation de beaux sommets alpins en ski de randonnée avec des dénivellations importantes.

L’arrivée à Kandersteg me surprend tout de suite par la raideur de l’environnement. Ce qui sera d’ailleurs, la constante de la semaine…
 
 L’arrivée d’une partie de la troupe se fera tardivement mais le lendemain matin, tout le monde est motivé pour porter les skis et les monter au sommet du Doldenhorn à 3638 mètres d’altitude.
Le ski est grandiose dans une ambiance raide.
 

Notre camp de base à Kandersteg offre peu de possibilité avec une fonte de neige surprenante vers le lac d’Oeschinensee.
Nous optons donc pour une aide mécanique avec le téléphérique d’Adelboden. Le plateau d’Engstlidenalp nous accueille le matin tôt pour profiter du grand beau. Nous irons tous au sommet du Wildstrübel.
Comme nous sommes en avance sur l’horaire, nous poursuivons par le tour anti-horaire du Steghorn. Des descentes grandioses en neige de printemps pour notre plus grand bonheur.

La seconde partie du séjour se poursuit au départ du refuge de Schwarenbach qui n’a que le nom de refuge car c’est un hôtel. Accueil étonnant dans ce lieu encerclé de montagne où la barrière linguistique n’aide pas à la communication.
Nous réaliserons de beaux sommets au départ de ce lieu. Le Rinderhorn, le Balmhorn, le Rote Totz et le Schwarzhorn se feront à skier pour notre plus grand bonheur.
 
L’anticyclone bien présent dans cette partie des Alpes nous aura permis de réaliser un séjour parfait dans la bonne humeur avec des compagnons attentionnés les uns envers les autres.
Un grand merci à tous pour la réussite de cette entreprise alpine.